L’image n’est qu’apparente.
Il faut que ce qui figure respire et permette la dynamique du binôme yin&yang.
On ne peut pas encadrer la peinture ni clôturer l’espace du tableau, car ce serait fixer le regard, le contraindre à ces seules lignes convergeant vers un point unique, l’espace temps ondule et l’on éprouve des effets de zoom subreptice.
Le regard dilaté se noie littéralement dans la lecture : les lignes, les courbes, les textures et les couleurs ne sont plus qu’entrelacs de lignes abstraites, symbole d’énergie.
Peindre c’est physique mais c’est aussi un geste de l’esprit.
31- 05 – 06. Texte posthume de l’artiste.